vendredi 16 janvier 2009

Pfff !

Il fallait encore que j'écrive toutes mes angoisses injustifiées, injustifiables pour réaliser, qu'encore une fois, tout était erroné et ma petite tête stupide s'en faisait encore pour rien.
Je me lève ce matin ; j'ouvre mon ordi, mais je choke, je ne veux pas voir mes courriels, je descends au salon lire un peu et essayer de déjeuner (mais, comme d'habitude, le réfrigérateur était vide.) ; éventuellement, je remonte, je regarde mes courriels. Pas de nouveaux messages. Mon coeur bat plus fort de dépit, de déception, de haine envers moi-même et mon impertinence. Je vais sur Facebook, change mon statut pour : Isabelle ne doit pas s'en faire. À cet instant même, on me dit que j'ai un nouveau courriel de la dite-personne. J'ai ri. Me suis trouvée ridicule au plus haut point. Stupide, stupide jeune fille qui paranoïe et qui fait ni confiance à elle ni confiance à H. (semble-t-il, puisque j'ai l'impression constante que toute cette gentillesse n'est qu'hypocrisie).
Enfin. Mon rendez-vous est lundi à 10 hrs 30. Espérons que tout aille pour le mieux.

jeudi 15 janvier 2009

Je dois me calmer. Encore une fois. C'est toujours, toujours ainsi avec cette personne. Je m'en fais alors que je n'ai pas de raison valable pour m'en faire. Je m'exècre au plus haut point !
J'ai écrit à la dite-personne ce midi ; je sais que la dite-personne est au bureau aujourd'hui et que son ordinateur doit être allumé et que ses courriels doivent être pris (je ne sais pas à quelle fréquence et à quelle heure, par contre) ; je sais que je suis quelqu'un d'envahissante et d'insignifiante et de stupide (même si on me dit que cela ne doit pas être le cas) mais que la dite-personne a l'air de bien m'apprécier et d'aimer discuter avec moi (ou, du moins, ce sont les signaux perçus par la tête folle que je suis) ; je sais que, si la dite-personne ne voulait plus que l'on se voit pour discuter, elle me le dirait en pleine face au lieu de se camoufler derrière une fausse gentillesse et un entrain hypocrite ; je sais que ne pas répondre à un courriel ne se fait pas, surtout quand la dite-personne et moi allons certainement nous croiser bientôt ; je sais que la personne en question n'a peut-être PAS EU LE TEMPS de me répondre. Oui, je sais tout cela et pourtant, je stresse et m'en fais parce que je viens de prendre mes courriels et qu'elle n'a pas répondu à mon foutu message qui était d'ailleurs très bien. Peut-être qu'elle n'était pas au bureau aujourd'hui ou qu'elle n'a pas encore pris le temps de répondre à mon message ou qu'elle était partie au moment où je l'ai envoyé ou qu'elle a seulement regardé ses courriels dans le matin et qu'elle ne l'a pas fait par la suite ; mais, cela, je m'en fiche un peu, je veux seulement une réponse, savoir si, oui ou non, je pourrai passer (et quand, si cela se trouve) pour que l'on puisse discuter !
Ah, et puis, c'est idiot ; pourquoi je m'en fais toujours ? Parce que je n'ai pas confiance en moi. Parce que mes expériences à ce sujet (bien que c'était bien différent alors) m'ont appris à craindre et à douter. Parce que j'ai peur que, du jour au lendemain, elle décide que l'on n'est plus « amies » alors que je tiens tellement à ces conversations. C'est dont ridicule, être ainsi dépendante d'une personne avec qui l'on n'est même pas amies et dont le but est justement cela, l'amitié ! Et, en même temps, je sens que je ne peux pas lui demander en pleine face si je suis envahissante ou non ; je ne sais pas comment mettre ça en contexte et je ne veux pas vraiment savoir la réponse. Si elle me disait que je le suis et qu'elle préfèrerait que je cesse de venir la voir pour discuter, j'aurais beaucoup de peine. J'ai peur qu'elle m'abandonne ; et, d'ailleurs, pourquoi l'abandon ? Elle ne me tient pas, ce n'est pas mon maître ou ma mère ni rien ! Et cette crainte de trop faire et de paraître louche, cela me fiche la trouille et m'ôte complètement ma confiance en moi ; et elle le sent, elle le sait ; et cela doit la rendre plus mal à l'aise envers moi, envers comment agir avec moi. Si elle veut que nous cessions ces discussions, peut-être aurait-elle peur que je me mette à m'en faire pour le reste de ma vie, et que je ne me sente plus jamais à l'aise d'aller voir un prof pour avoir une amitié ?
Holà, on se calme ! Cela ne fait même pas 12 heures que je lui ai écrit ; habituellement, je ne m'en fais pas ainsi, je sais qu'elle est occupée. Mais c'est que, en ce moment, je ne sais pas si elle est occupée ou pas. Voilà ce qui me trouble. Je ne sais pas si ce mutisme est prétexte ou réalité. J'ai peur, encore. Je sais que, demain matin, dès que je vais me lever, je vais ouvrir mon ordinateur et serai terriblement déçue parce que je n'aurai pas de réponse ; et je vais me mettre à douter pour le reste du week-end, jusqu'à temps que je la revoie. Et là, je serai mal à l'aise parce qu'elle aura vu mon message et qu'elle m'aura ignorée.
Bon, suffit. Si cela se trouve, j'aurai une réponse demain matin.

vendredi 9 janvier 2009

Le génie de Hugo me frappe encore

Victor Hugo est désormais mon maître à penser ; peu importe ce que les gens pourront en dire (car ils jaseront !) Les Misérables, tout comme Notre-Dame de Paris, me fascinent, m'emballent, me font rêver, ressentir et pleurer comme aucune autre oeuvre, pour ainsi dire, le font. Je n'ai pas terminé ; je suis au tome III, mais je n'ose pas d'emblée dévorer la fin ; je n'ai pas envie de sortir de cette magnifique aventure et de dire adieu à ces personnages complexes, attachants, qui bondissent presque des pages du livre tellement ils sont bien construits et me semblent réels. Car, après tout, ce n'est pas à tous les jours que je pourrai m'y replonger : plus de 1500 pages sont longues à lire (même si l'on supprime toutes ces digressions qui caractérisent, parfois négativement, l'oeuvre du génie). En plus d'être aspirée par le récit, sa plume me subjugue, sa philosophie convient parfaitement à ma vision de la vie, sa grandeur d'âme et son génie me laissent sans voix et dans un état d'admiration totale ; lire son oeuvre me plonge dans la béatitude, dans l'amour du monde et de la vie. C'est pour de telles oeuvres que je vais en littérature et que je persiste à écrire, malgré mon style médiocre et mon manque flagrant d'expérience dans mes textes : en sachant pertinemment que ma plume n'égalera jamais celle du grand Victor, il reste un idéal de perfection côté littéraire, une idole que l'on espère atteindre mais qui est en soi inatteignable. Mon Dieu, j'ai l'air d'idéaliser Hugo comme j'ai pu idéaliser, par le passé, l'être aimé ! Enfin, je pourrais affirmer, en citant Hugo (et en modifiant sa citation) : « Je serai Hugo ou personne! »
Outre mon admiration excessive pour ce géant de la littérature, j'occupe mes vacances qui s'achèvent bientôt (dans moins de 2 semaines). J'ai l'impression d'avoir passé de belles vacances, reposantes et bien méritées ; j'ai vu quelques amis, j'ai lu, j'ai écouté de la musique classique en masse, j'ai même réussi à écrire un peu (ce qui est un exploit ; en lisant la plume magnifique de Hugo, il serait bien normal d'être fort découragé de sa propre plume médiocre et de ses idées faibles, incohérentes). Étrangement, je suis satisfaite ; il y a aussi le projet Nietzsche-Rousseau (auquel je me dois de trouver un titre accrocheur et représentatif !!) qui avance bien. Schumann et Beethoven m'inspirent aussi pour mon histoire qui se déroule au XIXème siècle, avec la famille d'Harcourt et son entourage. Il y a seulement l'histoire de 1948 qui stagne, mais qui est en phase correction à la main (que je continuerai probablement pendant l'école).
J'ai hâte de revoir certaines personnes que je ne vois pas pendant les vacances, mais je ne sais pas si j'ai HÂTE de recommencer ; certes, j'aime l'école, j'aime apprendre, voir mes amis et échanger avec eux, mais je suis bien à ne rien faire et à lire. Je me tannerais, par contre. Enfin, la quatrième (et dernière ; déjà !!!!!) session sera déjà mieux que la troisième : les notes ne comptent plus (XD), cours de littérature musicale, Prix littéraire, album du DI, bal du DI, Bernard comme prof encore (^^), etc. Mais il n'y aura plus de philo. et des cours d'éduc (par contre, cela ne peut être que bénéfique ; j'ai pris du poids, durant la dernière année !)
Bon, allez, je deviens impertinente. Je termine sur cette note très intellectuelle : je veux quelqu'un dans ma vie !!