Victor Hugo est désormais mon maître à penser ; peu importe ce que les gens pourront en dire (car ils jaseront !) Les Misérables, tout comme Notre-Dame de Paris, me fascinent, m'emballent, me font rêver, ressentir et pleurer comme aucune autre oeuvre, pour ainsi dire, le font. Je n'ai pas terminé ; je suis au tome III, mais je n'ose pas d'emblée dévorer la fin ; je n'ai pas envie de sortir de cette magnifique aventure et de dire adieu à ces personnages complexes, attachants, qui bondissent presque des pages du livre tellement ils sont bien construits et me semblent réels. Car, après tout, ce n'est pas à tous les jours que je pourrai m'y replonger : plus de 1500 pages sont longues à lire (même si l'on supprime toutes ces digressions qui caractérisent, parfois négativement, l'oeuvre du génie). En plus d'être aspirée par le récit, sa plume me subjugue, sa philosophie convient parfaitement à ma vision de la vie, sa grandeur d'âme et son génie me laissent sans voix et dans un état d'admiration totale ; lire son oeuvre me plonge dans la béatitude, dans l'amour du monde et de la vie. C'est pour de telles oeuvres que je vais en littérature et que je persiste à écrire, malgré mon style médiocre et mon manque flagrant d'expérience dans mes textes : en sachant pertinemment que ma plume n'égalera jamais celle du grand Victor, il reste un idéal de perfection côté littéraire, une idole que l'on espère atteindre mais qui est en soi inatteignable. Mon Dieu, j'ai l'air d'idéaliser Hugo comme j'ai pu idéaliser, par le passé, l'être aimé ! Enfin, je pourrais affirmer, en citant Hugo (et en modifiant sa citation) : « Je serai Hugo ou personne! »
Outre mon admiration excessive pour ce géant de la littérature, j'occupe mes vacances qui s'achèvent bientôt (dans moins de 2 semaines). J'ai l'impression d'avoir passé de belles vacances, reposantes et bien méritées ; j'ai vu quelques amis, j'ai lu, j'ai écouté de la musique classique en masse, j'ai même réussi à écrire un peu (ce qui est un exploit ; en lisant la plume magnifique de Hugo, il serait bien normal d'être fort découragé de sa propre plume médiocre et de ses idées faibles, incohérentes). Étrangement, je suis satisfaite ; il y a aussi le projet Nietzsche-Rousseau (auquel je me dois de trouver un titre accrocheur et représentatif !!) qui avance bien. Schumann et Beethoven m'inspirent aussi pour mon histoire qui se déroule au XIXème siècle, avec la famille d'Harcourt et son entourage. Il y a seulement l'histoire de 1948 qui stagne, mais qui est en phase correction à la main (que je continuerai probablement pendant l'école).
J'ai hâte de revoir certaines personnes que je ne vois pas pendant les vacances, mais je ne sais pas si j'ai HÂTE de recommencer ; certes, j'aime l'école, j'aime apprendre, voir mes amis et échanger avec eux, mais je suis bien à ne rien faire et à lire. Je me tannerais, par contre. Enfin, la quatrième (et dernière ; déjà !!!!!) session sera déjà mieux que la troisième : les notes ne comptent plus (XD), cours de littérature musicale, Prix littéraire, album du DI, bal du DI, Bernard comme prof encore (^^), etc. Mais il n'y aura plus de philo. et des cours d'éduc (par contre, cela ne peut être que bénéfique ; j'ai pris du poids, durant la dernière année !)
Bon, allez, je deviens impertinente. Je termine sur cette note très intellectuelle : je veux quelqu'un dans ma vie !!