L'alcool qui fait frémir la chair, le coeur en morceaux. Et ce matin trop chaud qui se fracasse en rayons éclatants, brûlants, comme nous. La sueur qui ruisselle, l'ardeur qui me rattrape au détour de caresses trop lentes, l'amour pressé et insatisfaisant.
L'incongruité d'un autre épiderme alors que j'ai encore la peau de l'autre sous les ongles, l'odeur de l'autre dans mes cheveux. Mais une fierté vengeresse à m'imaginer la première à franchir les limites d'un « autre partenaire. »
Et le malaise au salon. La fuite, deux baisers pour seule réaction devant la confusion de mes désirs. Le silence qui s'ensuit, la honte qui nous colle aux semelles, l'insatisfaction des choses précipitées. L'amer arrière-goût d'avoir tout cassé, encore.
J'émerge d'un écueil en tombant dans un autre. Porte de sortie qui m'enfonce davantage dans les entrelacs du deuil amoureux.
Rien ne change, les jours d'été me tuent un peu plus chaque jour.
Et tu ne reviendras pas. Seule certitude qui se profile au loin, dans le ronron interminable du temps.
Rien ne change, les jours d'été me tuent un peu plus chaque jour.
Et tu ne reviendras pas. Seule certitude qui se profile au loin, dans le ronron interminable du temps.
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