samedi 6 novembre 2010

Amour stellaire et amour désert.

Cette semaine, rien ne me fut plus agréable que de discuter trente minutes de cheveux et de magasinage avec elle, sans remords de se laisser aller à des propos tellement frivoles et peu intellectuels puisque l'on sait pertinemment qu'on est plus que capable d'avoir de grandes discussions littéraires et existentielles ; de discuter d'autres choses et en ressentir un plaisir presque comparable aux émois que l'intellectualisation peut amener.

Et dans ce novembre qui débute à peine mais qui déjà m'étrangle, c'est un rai fugitif de bonheur à considérer sérieusement. 

Je prends une poignée de priorités entre mes doigts et les soupèse, parce que les discussions que j'ai avec Y. m'amènent à remettre en question celles que j'ai en ce moment avec toi. 

Toi qui oses te présenter devant nous tous avec tes mains étrangement nues, libérées de cet anneau de soleil qui me brûle les yeux chaque fois que j'y pose les yeux - oubli hasardeux ou symbole tacite de périodes houleuses ? Toi qui oses t'informer superficiellement de moi parce que le silence te rend peut-être mal à l’aise, sans vraiment avoir envie de savoir ce qui s’est réellement passé, pourquoi je suis demeurée froide et muette, pourquoi je reste un peu en retrait à attendre que tu aies refermé les portes derrière toi et que, au fond, tu le meubles ce silence qui s’étire entre nous deux... 

Je jongle avec des impressions de chaleur et de distance glaciale ; je n'arrive pas à mettre des mots sur ce que tu m'inspires, sur ce que tu me fais ressentir. Dernièrement, j'en ai ma claque, et j'ai l'impression de préférer de loin Yolaine qui me demande sincèrement si je vais mieux à toi qui s'enfourche dans tes mots quand je soutiens trop ton regard dans la pénombre d'un diaporama.

Parce que toi, au fond, tu t'en fous. 

Image de toi et moi piétinée avec les dernières feuilles d'automne qui s'entassent dans les coins de rue. 

J'ai peur d'avoir tout gâché. 

2 commentaires:

Mamz'elle J a dit…

Qui disait; «L'amour, même en dehors du mariage, est toujours moral ; un mariage sans amour est toujours immoral.»

Sa bague.. ce n'est pas un oubli. C'est un test. Le test de se sentir plus le vrai B. que B.de K... Espérant voir ta silhouette sur le coin d'un mur, entendre ta voix lui rappeller qu'en dehors de son union où il n'est plus l'homme qu'il se plaisait à être à ses débuts de balbutiements amoureux avec K.. il y a toi qui le fait se sentir comme un heureux roi devant sa princesse au large sourire..

Tu sais Isabelle, ce qui se passe entre vous, le courant qui électrise vos regards quand vous êtes l'un devant l'autre, ce n'est pas dû au fruit du hasard. Je n'ai jamais cru au hasard.. tu ne me feras pas gober cette théorie. Pas plus que lui me fera gober qu'il est indifférent..

isabelle a dit…

Merci ! :)

Ton commentaire m'est très précieux !

Prends soin de toi, ma belle !

xx