dimanche 20 mars 2011

Étreintes rêvées

Et puis, un jour, au bout complet du rien, l'intérêt se lasse et meurt. Tout simplement.

Il a fallu un jeudi matin de mars à discuter Culture et désintérêt des « masses » pour la musique classique avec B. pour comprendre que, vraiment, cet Autre homme me laisse de plus en plus de marbre.

Certes, je le trouve très beau et j'aurai probablement toujours une très forte attirance pour lui. Parce que, vraiment, son visage et son sourire sont divins !
Mais, force est de constater que je perds mon temps.
Et tant qu'à perdre mon temps, je préfère vingt fois plus un homme aux yeux éloquents et au sourire timide à qui je plais, avec qui tout serait parfait si ce n'était des circonstances contraignantes.

Parce que je n'ai jamais rencontré personne, fille ou garçon, qui était autant sur la « même longeur d'ondes » que moi, pour ainsi dire.
Parce qu'on a une attirance l'un pour l'autre, une attirance évidente je crois.
Parce qu'il m'apprécie beaucoup, trop peut-être, et moi, je m'attache.

Alors je lève les voiles de l'océan S, et reviens vers B., qui tisse sa toile en sifflotant quelque symphonie de Mahler. Grandiose et désintéressé.

Et même s'il a remis le sceau de l'impossibilité sur sa main gauche, je reviens, ferraille attirée par l'aimant (l'amant) qu'il est, au fond.

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