dimanche 6 mars 2011

« J’ai toujours su que je ne serai la femme de personne, même si parfois j’oublie. »

« Peut-être était-ce à cause du printemps qui se profilait dans la succession des jours, mais jamais je n'avais vu autant de tension sexuelle se déployer en une soirée. La musique était discutable, la bière un peu fade et il fallait crier pour s'entendre ; mais dans tout ce brouhaha effervescent, des îlots d'intimité poussaient puis fleurissaient doucement, comme des chardons sur le fumier. »

J'ai de la difficulté à m'expliquer ce qui se passe dans ma vie.
J'ai besoin de me recentrer, je pense, comme je disais à l'Autre qui me demandait s'il y avait un gars du programme qui m'intéressait. (J'étais quand même pas pour lui dire : « oui, toi ! »)

J'ai coulé un examen parce que j'ai exacerbé ma vie sociale pour un gars qui s'est finalement fait une copine. Un gars dont l'apparence physique se modèle à mes goûts, mais qui n'est pas trop mon genre dans ses réflexions et dans ses intérêts. Un gars sur qui mes légères déformations sur la nature de mes relations avec B ont fait un effet assez notoire. Un gars qui accepte encore chacune de mes invitations et qui ne me donne toujours pas de bonnes raisons pour que je l'oublie définitivement.
Hormis le fait qu'il soit nouvellement en couple. Genre.
Arf.

Et je continue quand même d'espérer que cette relation ne dure pas. Parce que la copine en question me semble très différente de lui, froide et distante aussi ; pas du tout amoureuse, bref. Parce que j'ai un sixième sens pour détecter les couples qui ne dureront pas. Parce que ce gars-là a un sourire qui me fait fondre et un rire tellement particulier que j'ai seulement envie de rire avec lui lorsqu'il rit. Parce que plus je lui parle, plus je sens qu'il m'apprécie et m'estime. Parce qu'il n'y a pas de raison, mais ce gars-là m'attire follement. Parce qu'il me permet de mieux vivre la séparation obligée avec B.

Je pense.

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