dimanche 10 octobre 2010

Et moi je t'aime un peu plus fort

C'est bien moi : être nostalgique pour quelque chose que je n'ai pas encore perdu, qui m'appartient encore pour quelques longues semaines.

Et j'écoute Coeur de pirate, et je pleure quand même. Je lui abandonne quelques gouttes salées de l'océan existentiel dans lequel je baigne. Je succombe à mon éternelle nostalgie, à mon romantisme sempiternel que j'aurais bien voulu voir révolu.

Que j'aurais bien voulu lui présenter comme révolu, fruit du mouvement foisonnant du début du XXe siècle.

Mais s'il peut continuer à s'approcher en catimini, l'air de n'y pas toucher, je m'agripperai à mon romantisme jusqu'à la dernière seconde. Et il sourira. Un peu timide, un peu guindé ; mais comme touché malgré tout.

J'aime tourner le couteau dans la plaie, faut croire.

Aucun commentaire: