jeudi 20 janvier 2011

Le bar des suicidés.

Dire au visage qui s'esquisse dans le miroir qu'il faut passer à autre chose.
Fuir l'absence dans une foule où il n'est pas. 

Rencontrer quelqu'un d'intéressant. Craindre, hésiter, se borner aux réticences. 
Se lancer une seconde trop tard. 

Tomber. Se relever. 
Respirer. 

Sans larmes. Sans sanglots. 
L'amer au bout de la langue et les poings crispés.
Puis, sauter à nouveau parce que la déception est incertaine. Le regard biaisé. La chair irritée.

Je m'ennuie de l'indécence des mains et des yeux, surtout, de B. 

1 commentaire:

Mamz'elle J a dit…

Aoutche. Un saut percutant.

Je partage les émotions qui t'habitent.

Comment oublier quelqu'un qui s'infiltre en nous comme un frisson dans la chair.. mais qu'il nous faut évincer, même si au fond de nous, le désir de le garder sur notre peau est tellement plus intense que notre Raison.
Aucun contrôle possible. Aucun.

Isa. Je pense à toi. xx