dimanche 4 avril 2010

Sourires romantiques et mensonges d'opérettes.

Faudrait j'écrive à B. pour mon compte Naxos échu.

Mais je ne le fais pas, parce que j'ai peur de le déranger.

Sauf que je devrai le faire. Je tiens à le faire, je tiens à recevoir un petit courriel, quelques bribes de nouvelles, un signe de vie virtuel. Avant le retour de Septembre, des connivences éphémères et des relations causales entre mes propos banals et son rire de gamin. S'il donne le cours....

Et je n'ai jamais été aussi improductive en faisant mes travaux qu'en fin de semaine. Ma discussion de littérature française avance à pas de tortu(r)e. Mes lectures stagnent. Mon cerveau se liquéfie. Mon coeur implose par la trop grande pression du vide.

Et je constate que mentir à soi-même est une option beaucoup trop facile, une dérape presque inconsciente, une option que j'essaie toujours d'éviter quitte à m'inventer d'autres amours, des désirs inexistants, des envies de jeune fille en fleur affectée par les vicissitudes hormonales. Le mensonge à soi-même s'avère parfois inévitable, alors je ferme les yeux et fais l'autruche.

Et je me trouve à l'orée d'une forêt de gaffes que j'ai envie de traverser même si je risque, encore une fois, d'en sortir tout atrophiée. Brisée. Éclatée. Morcelée. Comme toute aventure émotionnelle qui vient effleurer ma vie de passions et de passivités.

B. fera du bien, mais B. n'est pas nécessairement mon sauveur ; l'évolution de nos relations est encore à venir.

Mais juste savoir son sourire posé sur moi en des circonstances futures me fait du bien.

D'ici là, la jeune fille romantique aura combattu ces mensonges qui la harassent avec Mozart et Bizet !

Autant dire combattre des moulins à vent !

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