Je vous le partage donc, êtres assoiffés de beauté et de passion qui lisez mon blog !
Harmonie du soir
Voici venir les temps où vibrant sur sa tige 
Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir ; 
Les sons et les parfums tournent dans l'air du soir ;
Valse mélancolique et langoureux vertige ! 
Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir ; 
Le violon frémit comme un cœur qu'on afflige ; 
Valse mélancolique et langoureux vertige ! 
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir. 
Le violon frémit comme un cœur qu'on afflige, 
Un cœur tendre, qui hait le néant vaste et noir ! 
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir ;
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige. 
Un cœur tendre, qui hait le néant vaste et noir, 
Du passé lumineux recueille tout vestige ! 
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige... 
Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir !
Je retourne donc à ma lecture ; demain, ça ira mieux, la douleur et l'indifférence seront étouffées par le sublime. Je combats ce béguin bien niaiseux avec le plus de ferveur possible ; de toute manière, ma rédemption réside en demain matin. La conversation va me faire du bien ; un peu de grandeur et de beauté dans ces jours gris, glacés et pluvieux de...janvier ! 
« Hop hop hop, messieurs dames ! » ; oui oui, je m'en vais lire... 
Ah, c'est pas drôle, s'inventer une conscience avec les expressions de quelqu'un d'autre... 
Isabelle, tu es ridicule ; va lire, maintenant !
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