dimanche 17 janvier 2010

Spécialement pour Maester Kim

Un petit poème que j'ai écrit pour mon cours de création de l'automne dernier, qu'on m'a proposé de publier ici. Bon, je ne le trouve pas hautement sublime, mais j'ai eu de bons commentaires alors je suppose qu'il a son mérite.


Enfin, vous jugerez vous-mêmes, critiques qui me font chaud au coeur !


Je dédicace donc ce poème à Kim, premièrement, parce que je le mets sur le blog pour elle ; secundo, à Mme Peyrouse, qui a proposé comme exercice d'écrire un poème sur un ton intimiste ; troisièmement, à mes muses préférées (Benny-Poo, le tanin des meilleurs vins rouges possibles pour mon porte-monnaie troué, Shostakovich et sa Suite Jazz n°2 ainsi que Yo la magnifique) ; quatrièmement, et cela est probablement la plus importante, à ceux qui errent sur mon blog et qui, je l'espère, y trouve quelque chose d'intéressant.


Sur ce, maestro musique !


Chopin s’épanche sur son piano pour une valse d’adieu, 
Des larmes suspendues contre des notes d’histoire,
Des notes d’histoire de notre histoire.

Ton toucher est de feu, ton souffle est de verre,
Et le mi mineur de ton sourire s’immobilise sur mon œil.
Mon œil que tu caresses et que tu fermes,
Mon œil que tu lacères et que tu baises,
Mon œil qui se brise dans le noir aveuglant de ton déni.
Mon œil qui trébuche sur ton sourire en mi mineur.

Ton sourire en mi mineur
Qui disparait et qui revient
En mi mineur ;
Qui se sauve et qui s’allonge
En mi mineur ;
Qui valse avec mes idéaux
En mi mineur ;
Qui me broie contre le temps
En mi mineur ;

Et qui se tait.
En caressant à peine le mi mineur.

Noir, opaque, suffocant ; la valse est terminée
Tu regagnes l’absence en emportant avec toi les couleurs.
C’est froid ; le vide, la mort, la terre : noir, opaque, suffocant
Et je n’entends même plus les accords en mi mineur.

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