dimanche 28 février 2010

Seras-tu au moins à Venise ?

OSQ mercredi soir : la 5eme de Mahler, celle qui a bercé la valse de Clau et de Manue lors de notre présentation de fin de session en musique l'an dernier, celle qui risque de me faire pleurer toutes les larmes de mon corps pour ma vie amoureuse déchue, mes amours enfuies, fuies, bouffies. 

J'ose encore espérer que B. y sera, comme j'espère toujours qu'il y soit comme il l'avait été à Dvorak la première fois que Maude et moi étions allées à l'Orchestre. 

Mais à quoi bon ? M'éloigner du sillon inconstant et indifférent de M. ? Me replonger dans la contemplation douloureuse et la nostalgie cuisante ? Ou seulement m'assurer de la persistance des petites flammèches dans ses yeux quand nous nous reverrons, nous reparlerons ? 

Je vais ressortir la crème aux mûres ; m'en servirai probablement pas ; verrai. 

M. ne m'a toujours pas donné de nouvelles pour lundi soir (petite soirée bien sympathique de mi-session avec les littéraires). J'espère encore, mais je ne suis pas certaine qu'il va venir. 

Vie de merde. S'il ne vient pas, j'abandonne.

... et je sais que je ne le ferai pas. 

1 commentaire:

marie-pier a dit…

Wow Isa, je savais pas que tu avais un blog! Il est beau ton texte. Abandonne pas, je t'en suplie!!