mercredi 10 mars 2010

Morcellement d'une vie mi-sableuse, mi-musicale.

Les garçons sont idiots, et ils puent. 

J'étais résolue à faire une croix sur M., et l'éviter le plus possible jusqu'à au moins la semaine prochaine ; de toute manière, mon cours d'hier était annulé (celui où nous sommes environ 4 premières années et où l'on se parle particulièrement) et j'étais certaine de pour ainsi dire ne pas le voir jusqu'à la semaine prochaine. Et, ce matin, j'avais mon examen de littérature française, dans un local de 100 personnes où tous ses amis y sont ; habituellement, on se voit à peine, accaparés que nous sommes par nos fréquentations respectives, ignorant l'un et l'autre à l'autre bout de la classe... 

Mais ce matin, j'avais soif et je suis allée boire une gorgée d'eau, et il m'a vue, et il s'est empressé d'aller me rejoindre pour discuter un peu de son rêve et de sa grippe (... ?). Comme un ami, comme s'il avait répondu à mon courriel et que l'on s'était vus 3 fois pendant la relâche. 

C'est à n'y rien comprendre ! 

Et ça bousille un peu mes plans. Moi qui croyais compter sur une courte distance pour l'oublier définitivement, il ne fait rien qui puisse m'aider. Ah la la ! 

Heureusement que j'ai réussi à garder une certaine distance (mentale, car j'ai été bien gentille avec lui) pour me protéger un peu ; et, de toute manière, il me fait moins d'effet je crois. 

Vivement septembre, où B. et moi nous retrouverons ! 

Mercredi prochain, je recommence le piano après un cours arrêt de quelques semaines. J'ai hâte de sentir à nouveau l'ivoire des touches sous mes doigts qui en extraieront une mélodie un peu bâtarde, un peu atrophiée, mais pleine de ce vide intérieur provoqué par la concentration de moi au piano, de mes doigts sur les notes, de mes yeux qui déchiffrent la partition. 

Et, éventuellement, je pourrai évacuer le stress émotionnel, scolaire, relationnel qui entrave mes performances aux examens (je suis terrorisée !), mes amitiés et ma santé mentale. 

L'insomnie est revenue, hier. J'espère que c'est temporaire ; j'aimais bien dormir. 

Et je suis brûlée, mon cerveau est de la sauce blanche en ce moment, mais il faut que je continue d'étudier cet examen de poésie qui me ronge de l'intérieur, qui dévore goulûment mon calme, qui me convainc que je ne suis qu'une idiote parmi des génies littéraires (sauf que pour ça, il n'est pas difficile de me convaincre). 

Il fait beau ; je boude les bottes et parfois les bas, et je me promène en ballerines, parce que c'est élégant et je me sens belle dans ces souliers-là. 

Et à dire des choses aussi pertinente, je ferais mieux d'aller me coucher / continuer mon étude pour demain.

Je meurs : exam de litt. française = mal allé ; exam de genres litt. = s'annonce mal. 

Ah la la... vivement les vacances ! 

Et j'aimerais écrire. 

1 commentaire:

Anonyme a dit…

''les garçons sont idiots et ils puent'' :P
Ahah Isa, va donc voir ça: http://www.youtube.com/watch?v=x50cVB4Tznk

MP